samedi, août 22, 2015
De Marettimo où nous avons passé les premiers jours de nos vacances nous sommes arrivés à Favignana , la plus grande île des Egades ; une île très plate, seule une colline dépasse fièrement la hauteur de la mer avec un château à son sommet.
A Favignana, des villages à la ville on se déplace à vélo, ce que j’ai fait durant 7 jours, j’e pédalais avec le vent du bord de mer et j’ai adoré ces instants, je respirais la liberté. C est une île merveilleuse, la ville est étonnamment fréquentée et branchée avec de nombreux bars où s’installent les touristes à l’heure de l’apéritif . La mer est turquoise comme sur les cartes postales que je croyais retouchées mais cette couleur vient des fonds de sables blancs que je n’avais jamais vus auparavant. Je ne pensais pas pouvoir aimer autant certains endroit , les criques, les couchers de soleil si différents, j’ai été émerveillée et j’y retournerai , mais là surtout, à cet endroit C’est une Dimora (une ancienne demeure restaurée) la Dimora del Olivastro , l’élégance , la beauté du parc , chacune des 5 chambres est insolite et cette atmosphère de douceur m’a comblée de bonheur .


J’ai essayé de traduire un peu la philosophie de l’endroit et de ses hôtes .
Peut-être est-ce les couleurs de la mer, couleurs changeantes à travers toutes les nuances et les tons de bleu, turquoise, bleu et vert, mais aussi gris et le ciel bleu argenté où les nuages se rassemblent. À Favignana la mer est une présence qui vous accompagne partout: un horizon infini . Même lorsqu’elle a cachée par certains murs de pierre sèche ou de buissons piquants , l’odeur de la mer est dans l’air qui sent les algues et le sel.
Peut-être est-ce la couleur du ciel, parfois d’un bleu turquoise si intense , presque surréaliste au coucher du soleil, avec la silhouette unique de Marettimo et le faisceau du phare de Punta intermittente mince comme une toile de fond.
Peut-être est-ce les champs laissés au pâturage, où les moutons paissent tranquillement, parsemés de broussailles et de vieux arbres de caroubiers avec des troncs tordus; des champs de couleur jaune en été , secs et arides, mais recouverts d’herbe verte et de soudaines fleurs de saison dès que les premières pluies d’automne tombent.
Peut-être est-ce les silhouettes des figuiers de Barbarie, les touffes de thym, les câpriers qui se dégagent de la roche et donnent des fleurs éthérées, des bourgeons et de délicieux fruits récoltés encore à la main , préparés dans les bouteilles typiques et vendus par les aînés dans dans les ruelles du village.
Peut-être est-ce le profil de la Monte Santa Caterina avec son fort, la croix qui se dresse au sommet et qui offre des vues inoubliables.
Peut-être est-ce la pierre qui domine l’île, le tuf, moulé par le vent et la mer comme de véritables sculptures où les grottes de calcaire qui créent aussi ce paysage unique des terres plates de Favignana .
Peut-être est-ce l’attrait des vergers plantés dans les carrières d’argile, à l’abri des vents; certains abandonnés, qui ont cédé la place à une riche végétation naturelle, ou d’autres, encore soignés, qui donnent des variétés anciennes de grenades, de figues douces, de pêches locales, d’amandes et de vignes.
Peut-être est-ce le visages des pêcheurs à la peau brûlée par le soleil, leurs fortes mains calleuses avec l’intention de réorganiser les filets sur les petits bateaux peints en blanc et turquoise, amarrés dans le port de Punta Lunga.
Peut-être est-ce le charme particulier que prend l’île « hors saison » quand tous les touristes sont partis et que la vie retourne à un rythme plus lent.
Peut-être est-ce simplement cette île si authentique avec toutes ses contradictions, où le « slow living» est l’essence de ce lieu et de ses habitants.
Pour voir les messages précédents cliquez sur la petite flèche en bas à droite ……
No Comments